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la partie sud, à un marché couvert, démoli en 1905 et remplacé par les bâtiments d’une école. la tour barbeau, l’île notre-dame, l’île aux vaches et le château de la tournelle l’enceinte de philippe auguste était interrompue par la seine, au niveau des actuels quais des célestins, sur la rive droite, et de la tournelle, sur la rive gauche. l’île saint-louis n’était pas encore constituée, mais divisée en deux îles (l’île notre-dame et l’île aux vaches), que séparait un chenal dans le prolongement des murs. la tour barbeau, sur la rive droite, et la tour saint-bernard, sur la rive gauche, protégeaient la ville contre d’éventuelles attaques venant de la seine. la tour saint-bernard fut remplacée, probablement sous le règne de charles vi, par une petite bastide carrée, qu’on dénomma « château de la tournelle ». quant à la tour barbeau, elle disparut au tournant du xviie siècle. le canal du moulin d’aletz, les fossés saint-bernard, la rue saint-victor, parallèle à la seine, et la rue de bièvre la bièvre se jetait dans la seine, à la hauteur de l’actuel quai d’austerlitz, bien en amont de l’enceinte de philippe auguste. les moines de l’abbaye saint-victor eurent toutefois l’autorisation de détourner la rivière de son lit naturel pour alimenter leurs terres agricoles. un premier canal de dérivation, dit « canal des victorins », passait ainsi sous l’enceinte de philippe auguste au niveau de l’actuelle rue des écoles, suivait le tracé de la rue saint-victor, puis celui de la rue de bièvre, avant de se jeter dans le fleuve. les plans anciens de paris ne distinguent pas toujours clairement le lit de la bièvre et de ses canaux de dérivation, et sont parfois imprécis. le plan de bâle, édité par olivier truschet et germain hoyau en 1550, n’indique plus le canal des victorins, asséché par les fossés creusés le long du mur d’enceinte au xive siècle, mais signalent en revanche l’embouchure d’un second canal de dérivation, dit « canal du moulin d’aletz », qui rejoignait la seine près de la tour saint-bernard. il faut parfois rechercher les vestiges de l’enceinte de philippe auguste dans le sous-sol de bâtiments modernes qui, de l’extérieur, ne laissent rien paraître ! les restes d’une arche permettant au canal des victorins de franchir la muraille sont par exemple toujours visibles sous le bureau de poste de jussieu, à l’angle de la rue des écoles et de la rue du cardinal-lemoine. la construction de cet immeuble fit par ailleurs disparaître des éléments de l’enceinte encore debout. rue des écoles – plaque indiquant l’emplacement de la porte saint-victor la porte saint-victor se dressait légèrement en retrait, vers le n° 2 de la rue des écoles. une plaque conserve aujourd’hui le souvenir de cette porte principale, « reconstruite en 1568 », puis finalement obsolète et « abattue en 1684 ». des vestiges sont conservés à ciel ouvert dans le périmètre de nombreuses propriétés privées, préservés et remployés comme mur de clôture. des portions ferment par exemple la cour de la caserne des sapeurs-pompiers du 48-50, rue du cardinal-lemoine. depuis la rue jacques-henri-lartigue, le passant peut apercevoir l’extrémité de ce fragment d’enceinte, découvert en 1959 après la rénovation de l’îlot d’arras. intégré à l’architecture du bâtiment moderne que l’on construit une vingtaine d’années plus tard, ce fragment a été soigneusement préservé. rue clovis rue clovis – portion de l’enceinte de philippe auguste un pan de mur de l’enceinte de philippe auguste s’avance sur le trottoir de la rue clovis et s’enfonce dans la profondeur de deux parcelles dont il forme la délimitation. sur l’extrémité de ce pan de mur, une plaque indique « reste de l’enceinte / philippe auguste / xiie siècle ». ces vestiges permettent de reconstituer le tracé de l’enceinte, qui longeait pratiquement la rue du cardinal-lemoine, puis coupait d’autres voies (les rues jacques-henri-lartigue, clovis et descartes). elle cheminait parallèlement à la rue thouin, puis bifurquait à l’angle de la rue de l’estrapade, qui occupe l’emplacement d’un sentier aménagé autrefois le long du fossé creusé devant la muraille. rue descartes – plaque signalant la porte saint-marcel une porte principale se dressait au niveau des n° 47 et 50 de la rue descartes : la porte saint-marcel. protégée par deux tours, cette porte menait au bourg saint-marcel, situé hors-les-murs, par la rue du mont-cétard (actuelle rue mouffetard), l’une des plus anciennes voies de paris. dans la seconde moitié du xive siècle, sous le règne de charles v, une avant-porte fut érigée à la hauteur du 9, rue mouffetard. détruit en 1685, cet ouvrage est aujourd’hui signalé par une inscription : « du règne de louis le grand / en l’année md